Oui, il y a des jours où pendant ton cours, ton entraînement ou ta répétition t'es superman ! Tout passe, t'as de la force, t'es trop souple, super inspiré et créatif.
Et puis... d'autres jours, où t'es (osons le dire) une merde ! Enfin, c'est ce que tu crois car un peu plus loin je vous apprends à penser autrement.
Je voudrais parler ici de ces jours, où :
- tu n'as pas de force,
- même le truc basique te parait difficile,
- tu as la flemme,
- tu n'as pas de force,
- même le truc basique te parait difficile,
- tu as la flemme,
- tu as l'envie de rien,
- tu as les mains qui glissent,
- la barre est trop froide,
- tout te fait affreusement mal...
Oui, oui, rassurez-vous : ça m'arrive aussi.
Evidemment, ces jours là, je ne vous écris pas sur FB : "Bonjour à tous ! Aujourd'hui, je ne suis bonne à rien, j'espère que vous aussi, comme ça je ne suis pas seule à galérer. Bonne journée les petits loups !". Mais il faut le savoir : ça arrive à tout le monde. Des fois, c'est un jour, mais des fois, c'est pendant des semaines entières.
Evidemment, ces jours là, je ne vous écris pas sur FB : "Bonjour à tous ! Aujourd'hui, je ne suis bonne à rien, j'espère que vous aussi, comme ça je ne suis pas seule à galérer. Bonne journée les petits loups !". Mais il faut le savoir : ça arrive à tout le monde. Des fois, c'est un jour, mais des fois, c'est pendant des semaines entières.
J'ai eu besoin d'écrire un article car lorsque cela arrive à mes élèves en formation ou en cours, je les sens super déçus, frustrés, et je les entends commencer à se juger. Alors que c'est vraiment la pire des choses à faire. Bien au contraire, il faut s'encourager, s'écouter, être bienveillant et humble envers soi-même.
Alors, quelles solutions s'offrent à vous ces jours là ?
1/ Lâcher l'affaire : oui, oui, tu as le droit, quand tu es au bout du rouleau, physiquement et mentalement, tu peux laisser tomber. Ça ne fait pas de toi une personne mauvaise, ratée ou fainéante. Plutôt que de t'acharner et de prendre le risque de te dégoûter ou t'attrister encore plus, ou pire de te blesser, pleure un bon coup si tu as besoin et fait un truc qui te fait kiffer : sortir avec des amis, rentrer et suivre ta série préférée en mangeant de la glace, etc...
Parce que le corps comme l'esprit, a juste parfois besoin d'un peu de réconfort et de plaisir pour aller de l'avant et que les plaisirs de la vie sont toujours des sources d'inspiration et de motivation.
Mais je comprends que pour les acharnés, cette solution puisse être vécue comme un échec. Et parce que parfois aussi, on a des deadline qui nous mettent la pression (compétition, spectacle...). Donc :
2/ La récupération : si on n'a plus de jus ou de motivation, c'est que les batteries sont à plat et même si tu es "une machine" et bien il faut recharger. Alors, on remplace la séance d'entraînement ou de répétition par des massages, du stretch, un passage chez l'ostéo/chiro/kiné, un sauna/hammam et tu te couches tôt ! Car ce genre de chose, ce n'est pas de la fainéantise mais de la récupération, et la récupération, CA FAIT PARTIE de l'entraînement.
3/ Changer d'objectif : il y a tellement de choses à travailler, force, souplesse, endurance, créativité, équilibre, fluidité... Ok, tu voulais bosser des nouveaux combos aujourd'hui mais tu n'y arrives pas. Et bien, ce n'est pas grave, tu les feras un autre jour. Profites en pour travailler ta souplesse en t'entraînant sur quelques exercices de contorsion, et même là, tu as le choix en fonction de ton ressenti : le dos ou les jambes, de manière active ou passive.
La souplesse c'est pas ça non plus ? Ok, ce n'est pas grave, bosse la fluidité. Tu choisis des mouvements simples, une musique qui te plait et tu travailles des transitions et tu te laisses aller...
Et puis tu as toujours la possibilité de bouger, lâcher ta barre une journée pour aller dans une salle de sport, prendre un cours de yoga, de danse, ou tester un nouvel agrès de cirque. C'est l'occasion de faire un travail complémentaire, enrichissant et faire de nouvelles rencontres ;)
Et puis tu as toujours la possibilité de bouger, lâcher ta barre une journée pour aller dans une salle de sport, prendre un cours de yoga, de danse, ou tester un nouvel agrès de cirque. C'est l'occasion de faire un travail complémentaire, enrichissant et faire de nouvelles rencontres ;)
4/ Regarder : tu en profites pour regarder les autres s'entraîner, mater des vidéos de compétition et même aider les autres à répéter : ça fait progresser. En plus de faire plaisir et d'être gratifiant, on apprend beaucoup en regardant, en analysant et en prenant du recul sur la technique.
Voilà, j'espère que ce post vous aidera à garder le sourire pendant ces jours "sans". Et puis, maintenant vous l'avez compris : il n'y a pas de jours sans mais uniquement des opportunités de travailler les choses avec une approche différente.
Be strong, Be sexy, Have fun !
A bientôt !
Be strong, Be sexy, Have fun !
A bientôt !
C'est exactement ce qui m'est arrivée quand je travaillais mon gémini (outside leg) .J'ai laissé tomber et deux jours plus tard je l'avais sans problème.
RépondreSupprimerC'est exactement ce que j'avais besoin de lire aujourd'hui...
RépondreSupprimerMerci! :)
Cela me fait plaisir de lire cela bien défini avec toutes ses réponses sur le sujet !
RépondreSupprimerIl mets arrivée cela au studio Françoise lors de ma formation, gros craquage, je n'arrive plus à rien, plus de force et les émotions montent.
Tes mots réconfortes et aide à relativiser, rester comme tu es !